itinéraire nuptial et initiatique de l'âme épouse vers l'Epoux Divin *
NOUVEAUTE
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Jacques Perrin
Comme une nouvelle
annoncée à l'âme
plus claire que le soleil
Essai-Récit Mystique
au IIIe s. ap. JC
Troisième Noeud
tome V
Cahiers Résurgences
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Amour mystique, sang et terre
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15/10/2023 A examiner par exemple pour le dossier Pierre Hillard (page3 www.la-communion-antimondialiste.fr)
Un débat a agité au coeur du XXe s. les milieux intellectuels, universitaires, ésotériques et religieux : Descartes a-t-il été rose-croix ? Ce débat n'est pas sans intérêt, même encore à l'heure actuelle car il met en valeur des différences d'appréhension, de méthode et de recherche intellectuelles qui, pour paraître secondaires, ne le sont pas car cet ancien débat met en valeur une question devenue depuis peu beaucoup plus grave : le COMPLOTISME.
Un auteur, Etienne Couvert, attaché à la lutte contre la gnose et l'un des rédacteurs des Cahiers Augustin Barruel, avait relancé le débat vers la fin de ce XXe s. Or, lorsque l'on prend connaissance des dossiers laborieux consacrés à ce sujet, entre autres Gustave Cohen : Ecrivains français en Hollande dans la première moitié du XVIIe siècle (Champion ed., 1920),
Henri Gouhier : La pensée religieuse de Descartes (Vrin ed., 1924), Etienne Gilson : Etudes sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien (Vrin ed., 1930), plus récemment Paul Arnold : La Rose-Croix et ses rapports avec la Franc-Maçonnerie (Maisonneuve & Larose ed., 1970), on est frappé du simplisme laconique de l'évocation de cette question par Etienne Couvert. Il choisit, dans toutes les hypothèses suivies et laborieusement creusées par ces auteurs, toutes les réponses favorables à la thèse de l'affiliation de Descartes à la rose-croix. Il les choisit arbitrairement, sans discussion.
Il écrit même : "Descartes a fréquenté les rose-croix, première forme de la Franc-Maçonnerie au XVIIe siècle". Déjà, ce type d'identification de la Rose-Croix à la Franc-Maçonnerie fait débat. Ensuite, la Franc-Maçonnerie n'est pas un monolithe et sa genèse fait aussi débat. Tout croisement de personnages dans les mêmes lieux, toute rencontre, certes effective, sur lesquels nos auteurs exercent leur sagacité, sont en quelque sorte admis par Etienne Couvert comme de pleines rencontres entre initiés rose-croix, alors que nos auteurs mettent en doute après enquête la valeur que certains accordent à ces rencontres. Certains correspondants de Descartes étaient peut-être rose-croix ; rien ne prouve qu'il les ait fréquentés à ce titre. D'autre part, de nombreux indices montrent que certains de ces correspondants, des mathématiciens par exemple, n'étaient pas rose-croix et que rien ne le prouve malgré les affirmations de certains. Enfin, l'on sait par certaines correspondances que Descartes a désiré rencontrer des rose-croix, qu'il s'est attelé à leur recherche et qu'il a précisé à plusieurs reprises n'en avoir jamais rencontrés. Qu'à cela ne tienne, certains prétendent tout simplement qu'il a pu le cacher et que donc, à ce titre, il en a rencontrés.
Pour tenir une telle affirmation, encore faudrait-il qu'il y ait une crédibilité à l'existence, à la nécessité de telles rencontres, une crédibilité d'affinité entre Descartes et les Rose-Croix, comme le remarquent Paul Arnold et Etienne Gilson :
"Les Rose-Croix avaient une doctrine, et cette doctrine était une doctrine hermétique, celle de Fludd, critiquée si vivement par Mersenne, et dont Gassendi nous fournit un assez bon échantillon ; or, on ne peut rien imaginer de plus contradictoire au Cartésianisme que la philosophie de Fludd... Le bon sens cartésien nous semble vraiment incompatible avec l'hermétisme fantastique des Rose-Croix, et, si Descartes a jamais appartenu à une secte, soyons assurés que ce fut à la sienne". (p. 278 de la 5e édition de 1984)
Paul Arnold émet cependant une hypothèse intéressante. On peut trouver des ressemblances de figures et d'archétypes entre les fameux songes de Descartes "à côté du poêle" et certains songes évoqués dans les premiers manifestes rosicruciens de la même époque. Comme Descartes a cherché effectivement à rencontrer des rose-croix, on peut penser qu'il a quand même été marqué par la révélation au grand jour de ces manifestes, au point d'en avoir été influencé dans ses rêves. Ces songes rose-croix étaient quand même sur un plan littéraire et spirituel des doctrines d'une certaine tenue. C'est tout. Même si Descartes n'était pas encore en 1619 le rationaliste qu'il est devenu quelques années plus tard, les prémisses étaient bien là ; sa démarche de pensée n'a rien à voir avec celle de Jean-Valentin Andreae.
Votre serviteur est d'autant plus concerné qu'il a pris connaissance, qu'il a particulièrement approfondi Gilson, Maritain, la Somme de Thomas d'Aquin et Aristote peu après en avoir fait de même avec l'oeuvre de René Guénon, le tout ayant suivi sur la lancée une assez longue fréquentation de l'oeuvre de Rudolf Steiner. Or le passage de l'esprit de l'oeuvre steinerienne à l'esprit de l'oeuvre guénonienne l'avait bien marqué. Sur ce, quand il avait lu ces remarques de Gilson, il s'y était tout à fait retrouvé. Par rapport à Steiner, Guénon est rationaliste, ce qui l'a fait rebondir sur le thomisme et l'aristotélisme. Steiner tient de tout le courant de la Rose-Croix, de l'alchimie, du catharisme. De ce point de vue, nous comprenons bien les différences exprimées par Paul Arnold entre la Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie et un certain retour, plus tard, à la Rose-Croix par une Franc-Maçonnerie bien spécifique, celle de Louis-Claude de Saint-Martin et de Martinès de Pasqually.
Nous avions évoqué ces différences entre l'esprit de Steiner et celui de Guénon avec Jean Vaquié, ainsi que les propos d'Etienne Couvert sur son identification de Descartes à la Rose-Croix en lui exprimant notre doute. Il en avait convenu. Et, comme pour d'autres questions, il nous avait dit : il faudra que nous revoyions tout cela ensemble... Hélas ! la Providence en a décidé autrement.
Ce qui apparaît dans ce débat, c'est que certains ont voulu faire en quelque sorte retomber la faute sur Descartes au lieu de l'attribuer au rationalisme. Ne pouvant s'empêcher de constater jusqu'à un certain point la grande différence entre l'esprit du DEISME philosophique propre au rationalisme et l'esprit de la REVELATION, du DEPÔT de la FOI, mais gênés d'avoir à mettre en question le rationalisme, fondement inévitable de la plupart des objets de notre existence quotidienne depuis deux siècles, certains préfèrent imaginer des COMPLOTS, boucs-émissaires en quelque sorte de notre défaillance et de notre acquiescement à un système dû à la fois à une évolution naturelle et à une puissance démoniaque mais une puissance démoniaque qui agit aussi par cette évolution naturelle et par toutes les facultés humaines. Cette puissance démoniaque, contrairement à ce que croient les COMPLOTISTES, ne passe pas uniquement par les dimensions inférieures de la nature humaine.
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07/05/2024
"C'est chez les saints Pères, ces philosophes évangéliques, saints et expérimentaux, que nous pouvons trouver... la méthodologie de la connaissance chrétienne. Parmi eux, le grand ascète et saint Isaac le Syrien occupe l'une des premières places. Dans ses écrits, saint Isaac suit et décrit avec une rare connaissance expérimentale l'enseignement qui concerne le processus de guérison et de purification des organes humains de la connaissance... Je (Justin Popovitch) tenterai de donner un aperçu schématique de cette gnoséologie."
"La guérison, la purification des organes de la connaissance humaine, peut être réalisée par une méthode divino-humaine, c'est-à-dire par la synergie de la grâce de Dieu et de la volonté de l'homme... Selon l'enseignement de saint Isaac le Syrien, il existe deux espèces de connaissance... la connaissance "qui préexistait à la foi" est la connaissance naturelle et la connaissance "qui est engendrée par la foi" est la connaissance spirituelle. La connaissance naturelle consiste dans le discernement du bien et du mal, la connaissance spirituelle réside dans la perception des MYSTERES, la perception des choses cachées, la vision de l'invisible."
"La foi est au début la foi par l'écoute, et elle est complétée, confirmée et démontrée par la deuxième foi, "la foi de la vision spirituelle", la foi qui vient du regard. Pour acquérir la connaissance spirituelle, il est nécessaire de se libérer préalablement de la connaissance naturelle... Si l'homme se laisse prendre "dans les lacets de la connaissance psychique", c'est-à-dire de la connaissance naturelle, il lui devient plus difficile de s'en délivrer autrement qu'en "brisant des chaînes d'acier" : la vie de l'homme est alors une vie qui se déroule "sur le fil de l'épée".
Lorsque l'homme commence à progresser sur la route de la foi, il est nécessaire qu'il laisse là ses vieilles méthodes de connaissance car "la connaissance naturelle s'oppose à la foi. La foi dissout les lois de la connaissance en tout ce qui la concerne, et non pas celles de la connaissance spirituelle", celles de la connaissance naturelle.
La principale caractéristique de la connaissance naturelle est qu'elle se fonde sur l'observation et sur la recherche et sur leurs méthodes. C'est là le signe "d'une hésitation devant la Vérité". La foi à l'opposé recherche la conviction pure et simple, qui est loin de toute ruse et des procédés et des méthodes de la recherche. Ces deux connaissances sont à l'opposé l'une de l'autre.
"Le lieu de la foi" est "une intelligence d'enfant et un coeur simple". Il est dit en effet : GLORIFIEZ LE SEIGNEUR DANS LA SIMPLICITE DU COEUR (Col. III, 22) et SI VOUS NE VOUS RETOURNEZ PAS ET DEVENEZ COMME DES ENFANTS, VOUS N'ENTREREZ PAS AU ROYAUME DES CIEUX (Mat. XVIII, 3)...
Selon l'enseignement de saint Isaac le Syrien, cette connaissance (naturelle) n'est pas pour autant blâmable, il ne faut pas la rejeter. Mais la foi est une connaissance "plus élevée qu'elle". La connaissance (naturelle) n'est à critiquer que dans la mesure où, par l'utilisation de diverses méthodes, elle se retourne contre la foi... La connaissance naturelle est le degré à partir duquel l'homme peut s'élever "jusqu'à la hauteur de la foi" - et lorsqu'il y parvient, il n'a plus besoin de la connaissance. C'est pourquoi il est dit : NOTRE CONNAISSANCE EST PARTIELLE. LORSQUE VIENDRA CE QUI EST PARFAIT, CE QUI EST PARTIEL SERA ABOLI (I Cor. XIII, 9-10)".
(Père Justin Popovitch, Les Voies de la Connaissance de Dieu, Macaire d'Egypte, Isaac le Syrien, Syméon le Nouveau Théologien
L'Age d'Homme ed., 1998, pp. 113 et 131-133)
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07/05/2024
Nous pouvons aborder ensemble ces deux auteurs contemporains et l'auteur du XVIIIe s. Augustin Barruel( Annie Lacroix-Riz et Olivier Dard, voir les articles en page Eschatologie... de ce site) parce qu'il semble bien en effet qu'Olivier Dard ait acquis sa position médiatique en matière d'histoire par la publication de son ouvrage La Synarchie, le Mythe du Complot Permanent et que d'autre part cette synarchie est bien l'un des motifs de la polémique.
Olivier Dard se réclame, semble-t-il, de la droite, peut-être même de l'extrême droite. En tout cas, pour cette dernière, il ne semble pas contester qu'on l'y associe. Il est reçu sur des médias dits de droite et d'extrême droite. Certains de ces médias reçoivent en effet aussi bien des personnalités de droite que franchement d'extrême droite. Dès lors ces médias devraient avoir à coeur d'organiser au grand jour des débats sur des questions qui divisent les différentes tendances de droite ; pour l'approfondissement scientifique de l'Histoire et l'information du public. Sauf information contraire, ce ne semble pas être le cas quant au contenu du débat entre Annie Lacroix-Riz et Olivier Dard ou même simplement entre Olivier Dard et d'autres auteurs de droite qui ne sont pas sur la même longueur d'onde. Etrange oubli.
En effet, Olivier Dard considère la synarchie comme un mythe, il ne semble être dans ce cas sur le même registre que les auteurs de droite de la tendance Chiré (au sens large) ou de diverses tendances : païenne, ésotérique, etc., lesquels ne doivent pas plus nier la synarchie que la franc-maçonnerie, les rose-croix, les illuminati...
Marc Bloch a écrit un ouvrage, à la fin de la guerre de 40 : L'Etrange Défaite. A la suite de Marc Bloch, Annie Lacroix-Riz s'est, dit-elle, interrogée au début de ses recherches, sur la si rapide défaite de la France en juin 40 alors qu'elle avait bien tenu en 1914-18. Elle évoque également l'attitude en mai 1940 du général Huntziger, la percée de Sedan, sa curieuse passivité objet de nombreuses interrogations, qui avait ouvert les portes de la ville à l'armée allemande. Elle évoque à ce sujet le choix délibéré de la défaite qui impliquait bien sûr de laisser les portes ouvertes à l'armée allemande. Elle évoque le rôle de la synarchie.
A un autre moment de l'Histoire, d'autres défaites ou succès selon le point de vue, ont paru étranges ; par exemple, pendant la Révolution française, les défaites de cités et d'armées étrangères assiégées par l'armée de la Révolution française : en Allemagne, en Belgique, en Hollande. Comme Annie Lacroix-Riz, l'abbé Augustin Barruel, dans ses Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme (Chiré ed., 2005, chap. XIII de la 4ème partie, en fait le tome II), s'étonne de tels succès si rapides de l'armée "carmagnole", trouve étranges les défaites de ces cités peu connues pour leur manque de résistance :
"Pour en développer le mystère; disons-le hardiment, la secte et ses complots, ses légions d'émissaires secrets devancèrent partout ses armées et ses foudres ; elle avait fait marcher l'opinion avant que d'envoyer ses PICHEGRU même, et ses BONAPARTE (mon Dieu, que va dire Eric Zemmour !). Ses moyens étaient prêts, les traîtres étaient dans les forteresses pour en ouvrir les portes ; ils étaient jusque dans les armées de l'ennemi, dans les conseils des princes, pour en faire avorter tous les plans (p. 489).
"Celui de ses héros, le plus enflé de ses succès, et celui qui devait le moins s'en promettre, parce qu'il est le plus dépourvu de l'intrépidité et des talents qui font les grands capitaines, le général Custine, dès la première campagne révolutionnaire, a étonné l'Europe par la prise de Spire, de Worms, et surtout par celle de Mayence ; mais que l'Europe sache où toutes ces conquêtes se préparèrent ; et à l'étonnement succèdera l'indignation contre le club des traîtres adeptes de Weishaupt" (p. 491). Il faut lire les pages savoureuses suivantes sur la prise de Mayence : où officiait le père du futur chancelier d'Autriche, Metternich ; sur Custine qui avait toujours peur d'avancer et que les traîtres assiégés devaient s'évertuer à convaincre ; sur le "brave capitaine Audujar, et ses onze cents Autrichiens, ont beau s'indigner de la capitulation, elle est déjà signée" : le De Gaulle autrichien ! Curieusement, quelque temps après, l'armée française est chassée de Mayence. Qu'à cela ne tienne, "Des adeptes si fidèles à Custine, les uns n'ont fait que disparaître pour un temps et rentrent dans Mayence ; les autres, accueillis dans Paris, y combinent avec les Pentarques (les ancêtres des synarques d'Annie Lacroix-Riz) les moyens de reprendre cette même ville... et l'Europe apprend de nouveau, avec étonnement, que Mayence..." devinez !
Et notre brave Dumouriez en Belgique, et Bonaparte, on n'en finirait pas. Bien entendu, Augustin Barruel cite force faits précis, personnalités précises, leurs témoignages et leurs écrits. Même s'il n'y avait plus de traces de ces écrits et témoignages, vieux de plus de deux siècles, il faudrait nous donner des raisons précises de les contester plutôt que de les accepter. Il y a dans l'histoire de nombreux faits du même genre de pays assiégés livrés par leurs occupants ou du moins certains de leurs occupants. Contester les solidarités d'intérêts et leur efficacité des diverses franc-maçonneries n'est pas non plus un argument sérieux ; de même que contester que ces initiés et philosophes répandus dans toute l'Europe aient pu susciter parmi les populations européennes des espoirs de libération de leurs autorités, rois, noblesse, bourgeoisie vus comme autoritaristes sinon persécuteurs à tort ou à raison. Ce que voulaient ces initiés, c'était déjà, exploitant les espoirs placés par les peuples dans la Révolution, le mondialisme d'un Saint-Empire dont ils auraient peut-être gardé un empereur comme "indispensable dessus de cheminée", comme le cite Annie Lacroix-Riz au sujet de Pétain cependant qu'en arrière ces castes dirigeantes et initiatiques auraient tenu le gouvernail. Il n'est pas davantage sérieux de contester comme Olivier Dard le type d'action de la synarchie et aussi le fait que dans les années 1930 une grande partie des bourgeoisies européennes, bien travaillées dans ce sens sous la direction des mêmes castes dirigeantes et initiées, craignait cette fois un péril rouge, un péril Front Populaire, fort bien combattu par Hitler .
Ajoutons également qu'à l'époque où Robert Amadou, la revue L'Autre Monde ou les Cahiers d'Etudes Cathares avaient eu la bonté de rendre compte de nos ouvrages de jeune auteur si laborieux encore sur la spiritualité et l'ésotérisme, nous n'avons jamais entendu parler d'un Olivier Dard référence en matière d'ésotérisme, martinisme, catharisme, etc. Nous n'avons davantage appris après l'existence d'un "Fulcanelli" Olivier Dard. Pour parler de ces sujets d'une autorité qui en décrèterait le fin mot définitif, il faut avoir quelque expérience intérieure des réalités de l'ésotérisme et de la spiritualité qui ne se côtoient pas dans les universités. Certains devraient savoir rester dans leur domaine.
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10/05/2024 VERIFICATION de l'EMPRISE de l'HISTOIRE du CONSENSUS en LIBRAIRIE
Il y a quelques jours nous avons déjà vérifié la possibilité de voir présents dans les rayons de librairie certains ouvrages dans la dernière librairie d'Aix-en-Provence (nous avons connu Aix-en-Provence avec une dizaine de librairies du gabarit de cette dernière) ainsi que dans le rayon librairie de la FNAC (connue autrefois pour être bien achalandée). Comme prévu, nous avons fait chou blanc. Ce jeudi de l'Ascension, ayant l'occasion de passer à Banon (04), nous avons entrepris la même démarche dans une librairie bien fournie et à la mode, en direction du rayon histoire XXe s., seconde guerre mondiale. De fait, il s'avère également qu'on trouve essentiellement, pour ne pas dire plus, des livres relevant de ce qu'Annie Lacroix-Riz appelle l'histoire du consensus. Quelques exceptions, comme Eric Branca (mais c'est l'après-guerre), Robert Paxton, plus difficile à trouver mais qui a été trop connu pour être occulté, et Marc Bloch, plus difficile encore à trouver. Le responsable du rayon vient nous trouver pour nous proposer son aide. Réponse : je viens juste de trouver. Il constate : Marc Bloch, L'Etrange Défaite (folio).
Du coup, nous nous disons : s'il cherche le contact, voyons donc. Nous répétons en insistant bien : en effet, une très, très étrange défaite, l'invitant à donner son avis. Pas de réponse. Naturellement, on trouve bien, par exemple, Olivier Dard, Vladimir d'Ormesson, Ian Kershaw, Johann Chapoutot, pour ne citer que ceux que nous connaissons ; par exemple le Charles Maurras d'Olivier Dard en Dunod poche mais pas la récente réédition du Choix de la Défaite d'Annie Lacroix-Riz en Dunod poche : pour que la diminution de prix le rende plus accessible, encore faut-il qu'il soit bien diffusé !
Hélas ! qui plus est, on voit bien que partout, dans ces librairies du système, certains rayons se vident plus ou moins doucement selon les cas pendant que d'autres, le tout-venant, se remplissent. Tiens, d'un seul coup, nous apercevons le dernier ouvrage d'Annie Lacroix-Riz sur le plan Marshall. A notre avis, la personne chargée de faire le gendarme a eu un instant d'égarement. Du coup, comme à la roulette du casino, Annie est sortie par hasard mais Zorro est aussitôt arrivé pour nous faire remarquer qu'il y avait un autre ouvrage sur le même sujet, bien entendu d'un point de vue diamétralement opposé, celui de l'OTAN anti-communiste. Par devers nous, nous nous sommes fait la réflexion : L'Action Française, journal peu réputé pour son "pro-communisme", a publié il y a longtemps des articles de votre serviteur sur le communisme en Russie ; vous ne manquerez certainement pas, mon garçon, de trouver ailleurs un public pour vos magistrales leçons.
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T A R I F S
des ouvrages disponibles
(autres ouvrages épuisés)
Premier Noeud (Ier s.) : Et Jean monta le deuil de Jérusalem 140 pages
comme le char de l'adoration 20 + 5 euros de port
ISBN : 2-9500556-6-4 en 2007
Deuxième Noeud (IIe s.) : Les Lions d'Allégresse 90 pages
17 + 3 euros de port
ISBN : 2-9500556-6-8-0 en 2009
Troisième Noeud (IIIe s.)
tome I : Jaillis, Puits, du Jardin de Rachel Désolée 177 pages
ISBN : 2-9500556-9-9 en 2011 23 + 6 euros de port
tomes II-III : La Moisson du Ravissement 169 pages
ISBN : 2-9500556-7-X en 2014 20 + 5 euros de port
tome IV : Rachel, Prophétesse Chrétienne, Etendard des Scythes en Mésopotamie au IIIe s.
Essai sur la chrétienté engloutie 254 pages
ISBN : 2-9500556-5-0 en 2017 28 + 6 euros de port
tome V : Comme une nouvelle annoncée à l'âme plus claire que le soleil 102 pages
ISBN : 2-9500556-3-1 en 2022 25 + 5 euros de port
Port : 7 euros à partir de deux ouvrages
Paiement d'avance (par chèque) au nom de Jacques Perrin 19, rue de la Peste 04330 Barrême
Revue CAHIERS RESURGENCES : à partir du n° X, 9 euros l'unité, franco de port (sauf numéros rassemblés)
N° ISSN : 2276-4003
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